- Installations relativement anciennes, assez peu mécanisées, mais très bien tenues et propres. La production y est relativement limitée : 300 porcs par semaine et ??? bovins par jour + des ovins.
- L’abattoir a investi 200000 euros dans un système sophistiqué pour l’abattage des porcs par électrocution. Quant aux bovins ils sont encore abattus par « poinçonnage « . Au point de vue abattage on peut considérer que les animaux sont traités au mieux des possibilités.
- Le processus « d’essuyage « est très rigoureux. Il s’agit de faire baisser la température de la viande après dépeçage et éviscérage. Elle perd ainsi pendant cette opération un maximum de son eau. Opération que certains abattoirs réduisent pour garder du poids.
- La viande bovine subit une maturation en chambre frigorifique pendant 10 à 15 jours.
La qualité LABEL ROUGE est certifiée par un laboratoire de Moulins. Pour recevoir ce label, les bêtes doivent être élevés au pré et ne recevoir que 30% d’aliments complémentaires.
Pour être labellisé BIO les bêtes doivent être élevées sur des prés n’ayant reçus aucun traitement chimique pendant 5 ans et ne recevoir que 5% d’aliments complémentaires. Aucun contrôle n’est requis sauf celui des terres une fois par an ?
- Les porcs proviennent d’élevage sélectionnés par l’abattoir et répondant aux critères de qualité requis pour recevoir le label « Porc fermier « . Ils pèsent entre 80 et 100 kgs .
A noter que la consommation de la viande hachée en France est en constante augmentation. De 30% il y a 10 ans elle est passée à 50% aujourd’hui. Ceci pose un très sérieux problème quant à l’avenir des races bovines. En effet, les progrès de la science permettent d’élaborer des viandes hachées de qualité acceptable en mélangeant des viandes de races différentes voire en y laissant subsister des éléments non carnés. Le groupe BIGARD CHARRAL plus gros producteur français rachète les vieilles bêtes ( attention : animaux sains et en bonne santé ) mais souvent sans traçabilité pour élaborer sa viande.